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Racheter une entreprise : les secrets du montage LBO pour convaincre les banques

  • Photo du rédacteur: Assure Taboite
    Assure Taboite
  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture

Reprendre une entreprise existante est souvent moins risqué que d'en créer une. La clientèle est là, le chiffre d'affaires aussi. Mais le ticket d'entrée est élevé : 300 000 €, 500 000 €, voire plusieurs millions d'euros.


Comment financer une telle somme ? Surtout ne faites pas l'erreur de vouloir emprunter en votre nom propre ! La clé réside dans un montage financier spécifique appelé LBO (Leverage Buy-Out) ou rachat avec effet de levier.


C'est une mécanique de précision que Clarisse Groupe structure pour ses clients afin de minimiser leur apport personnel tout en rassurant les banques.


1. La règle d'or LBO : Ne rachetez pas vous-même, créez une Holding

C'est la base. Pour racheter la "Société Cible", vous ne devez pas utiliser votre compte personnel.

  1. Nous créons une société intermédiaire (la Holding).

  2. C'est cette Holding qui emprunte à la banque pour racheter 100% des parts de la Cible.

  3. La Cible remonte ses bénéfices (dividendes) à la Holding pour qu'elle puisse rembourser l'emprunt.


L'avantage fiscal : Grâce au régime "Mère-Fille", les dividendes remontés sont quasi-exonérés d'impôts, ce qui booste votre capacité de remboursement.


2. Le plan de financement : La règle du "30-20-50"

Pour qu'une banque accepte de financer un LBO, il ne faut jamais arriver les mains vides. Mais il ne faut pas non plus tout payer. Un montage équilibré ressemble souvent à ceci :

  • 20% à 30% d'Apport Personnel : C'est votre "skin in the game".

  • 10% à 20% de Crédit Vendeur : Le vendeur accepte d'être payé plus tard pour une partie du prix.

  • 50% à 70% de Dette Bancaire (Dette Senior) : C'est le prêt principal que nous négocions.


3. Le Crédit Vendeur : L'argument qui fait signer la banque

Si vous demandez un prêt pour racheter une entreprise, la banque va exiger un "Crédit Vendeur". Pourquoi ?

Ce n'est pas seulement pour réduire le montant du prêt. C'est une preuve de confiance.


Si le vendeur accepte d'être payé 20% du prix dans 3 ans, cela prouve qu'il croit en la solidité de l'entreprise qu'il vous vend.

S'il refuse et veut tout le cash tout de suite, la banque suspectera un "loup" (baisse d'activité à venir, perte de clients...) et refusera le dossier.


4. Ce que la banque analyse (Le "Free Cash Flow")

Contrairement à un prêt immobilier, la banque ne regarde pas la valeur des murs ou des machines. Elle regarde la rentabilité future.


Elle va calculer les "Free Cash Flows" (les flux de trésorerie disponibles après paiement des charges et investissements).


Notre rôle de courtier est de présenter un prévisionnel qui prouve que ces flux seront suffisants pour couvrir la mensualité de la dette senior, avec une marge de sécurité.


5. Pourquoi se faire accompagner par Clarisse Groupe ?

Un dossier de reprise est complexe. Il faut parler juridique (GAP, Pacte d'associés), fiscal (Intégration fiscale) et financier. Aller voir une banque seul avec un bilan est suicidaire.

Chez Clarisse Groupe, nous agissons comme des architectes :

  1. Structuration : Nous définissons le bon dosage Dette / Fonds Propres.

  2. Partenaires : Nous sollicitons des banques spécialisées dans le LBO (toutes ne le font pas) et des fonds d'investissement si besoin de renforcer l'apport.

  3. Contre-Garantie : Nous montons les dossiers Bpifrance (Garantie Transmission) pour limiter votre caution personnelle.


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